Passer de l'automne gris de Tokyo au printemps tropical, chaud et humide de la côte est australienne a été un choc. Passer des mégalopoles californiennes et japonaises, des ruelles torturés et des néons de Shinjuku, au grandes maisons de Cairns, à la forêt tropical, aux sentiers de montagne, aux plages de coraux. Du fond des rues sombres aux vues interminables sur l'océan. Du grondement sourd urbain à la musique des vagues et du vent.
Encore une coupure. Il y a certainement eu un moment entre le macadam et le sable, mais je suis incapable de dire où il a disparu. Enfin, je ne suis même plus vraiment si sûr. Je rêve toutes les nuits. Je rêve la journée aussi. Et je suis content de savoir que je vais me réveiller, presque impatient.
La route se déroule vers le sud… vers Paris peut-être même.